Kordyum EL, Bluma DA, Ivanenko GF, Kozeko EL, Artemenko OA et Vedenicheva NP
Objectif
Prédire la réponse des plantes aux changements climatiques globaux, y compris non seulement le réchauffement mais aussi les changements dans les précipitations et la disponibilité en eau qui en résulte, est l'un des problèmes scientifiques les plus importants de ce siècle. Nous avons réalisé une étude comparative de certains traits micromorphologiques, physiologiques et moléculaires d'espèces de Sium répandues, étroitement apparentées mais écologiquement différentes - S. latifolium aérien-aquatique et S. sisaroideum terrestre pour vérifier une hypothèse sur le rôle important de la plasticité phénotypique dans l'adaptation des plantes à différentes humidités du sol dans les biotopes.
Méthodes
Les échantillons végétaux ont été analysés en utilisant des méthodes de biologie cellulaire et moléculaire, en particulier des méthodes de microscopie optique et confocale, de Western-blot, de RT-PCR, de chimioluminescence et de spectrophotométrie.
Résultats
Nous montrons les différences dans les niveaux d'oxydation des radicaux libres, l'expression du gène de l'aquaporine PIP et les HSP, qui étaient plus élevés chez S. sisaroideum, en particulier à une température de l'air de 40°C, ainsi que les distinctions dans la teneur en phytohormones, les traits micromorphologiques et histochimiques des organes génitaux chez les plantes cultivées dans la rivière et sur la rive.
Conclusion
L'augmentation des niveaux d'oxydation des radicaux libres au cours de l'ontogenèse est censée jouer un rôle important dans la résistance à la sécheresse de S. sisaroideum. Étant bien adaptées à l'humidité d'un sol sec et aéré, les plantes terrestres conservent leur capacité à réagir de manière adaptative aux inondations. L'espèce étudiée peut servir de modèle pratique et adéquat pour découvrir les mécanismes de survie des plantes sous stress.
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