Daniel Ganu, Gerry Mtike
Le diabète de type 2 est l'une des maladies non transmissibles les plus répandues au monde. Il a progressivement augmenté dans le monde entier, en grande partie à cause du manque d'activité physique et de la consommation d'une alimentation malsaine. Cette maladie affecte grandement le Kenya en raison du manque de sensibilisation à la maladie et de méthodes de dépistage inefficaces. La majorité des cas ne sont découverts qu'après l'apparition des symptômes, qui peuvent prendre des années à se manifester. Les handicaps physiques tels que la rétinopathie, la néphropathie, l'hypertension et la neuropathie sont tous extrêmement courants au Kenya. L'augmentation continue des cas de la maladie a conduit à une prévalence accrue de ces complications, car de nombreux cas passent inaperçus jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Cet article vise à évaluer l'évolution des handicaps physiques résultant du diabète sucré de type 2 dans la société kenyane de 2010 à 2020. L'article a utilisé la méthode de recherche par revue systématique pour étudier les principaux handicaps physiques causés par le diabète de type 2 dans la société kenyane au cours des dix dernières années. Les résultats indiquent que les quatre principales complications du diabète, à savoir la rétinopathie, la néphropathie, la neuropathie et les complications cardiovasculaires, ont toutes été observées dans la société kenyane. Certaines complications entraînent notamment une hypertension, une mauvaise qualité du sommeil et des ulcères du pied diabétique. Il a été conclu que la prévalence de la maladie est susceptible d'augmenter au cours des prochaines années et qu'il est nécessaire de modifier les pratiques de santé publique, médicales et de style de vie ainsi que la sensibilisation afin d'aplatir la courbe des complications découlant du diabète sucré de type 2.