Baikenova M, Sokolova K et Danilova I
L'épidémie mondiale de diabète au cours des dernières décennies a été l'une des principales causes de décès dans le monde. La recherche de sources alternatives de cellules productrices d'insuline dans le corps peut être l'une des approches prometteuses possibles pour le traitement du diabète et de ses complications. L'objectif de ce travail était d'étudier les changements dans le nombre et la localisation des cellules hépatiques insuline+ et Pdx1+ aux 30e et 60e jours chez des rats atteints de diabète expérimental de type 1 et de type 2. L'expérience a été réalisée conformément aux recommandations du Parlement européen et du Conseil (Directive 2010/63/UE). 35 rats Wistar mâles pesant 332,6 ± 12,15 g ont été utilisés. Le diabète de type 1 (DT1) a été modélisé par des injections IP d'alloxane (170 mg/kg), le diabète de type 2 (DT2) par des injections IP de nicotinamide (110 mg/kg) et de streptozotocine (65 mg/kg). Français Les animaux ont été divisés en 5 groupes : 1 : intact, 2 : DT1 expérimental 30 jours, 3 : DT1 expérimental 60 jours, 4 : DT2 expérimental 30 jours, 5 : DT2 expérimental 60 jours. Des analyses biochimiques, immunohistochimiques et statistiques ont été réalisées. Une augmentation du nombre de cellules insuline ± a été détectée chez les rats diabétiques par rapport aux rats intacts. Le nombre de cellules insuline+ et Pdx1 ± dépend du type de diabète. Le plus grand nombre de cellules insuline ±, situées dans toutes les zones du lobule hépatique, est observé chez les rats atteints de DT2. Les animaux atteints de DT1 ont moins de cellules insuline ±. Au 30e jour de diabète, elles sont localisées principalement dans la zone périphérique, tandis qu'au 60e jour de diabète, elles sont observées dans toutes les zones du lobule hépatique. Les rats atteints de DT1 ont un nombre significativement plus élevé de cellules Pdx1 ± que les rats atteints de DT2.