Recherche en endocrinologie et diabète

Fréquence et associations de la neuropathie sensorielle périphérique diabétique : une analyse rétrospective basée sur l'EMR

Khushroo Minhas*, Aziz Fatima, Saira Burney, Khadija Irfan Khawaja, Zobia Zafar, Arsalan Nawaz

Français L'ampleur du fardeau de la neuropathie périphérique diabétique dans la population sud-asiatique est indéterminée, les études à grande échelle étant rares. Les dossiers médicaux électroniques (DME) des patients offrent une voie prometteuse par laquelle l'analyse des données peut être utilisée pour la recherche clinique. Objectifs : Déterminer i) la fréquence de la neuropathie sensorielle périphérique et ii) son association avec divers facteurs en utilisant la base de données du dossier médical électronique (DME) des patients diabétiques. Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale rétrospective menée au Centre de gestion du diabète (DMC), hôpital des services, Lahore, qui a entrepris un examen complet du dossier médical électronique (DME) depuis la première visite de 12 485 patients diabétiques, sur une période de trois ans. La fréquence de la neuropathie périphérique a été dérivée de l'analyse de la base de données des signes et symptômes spécifiques, y compris les symptômes bilatéralement symétriques d'engourdissement périphérique ou de paresthésie, de sensation de brûlure/fourmillements. L'examen positif comprenait l'insensibilité au monofilament de Semmes-Weinstein (SWM), la sensation de piqûre d'épingle, l'absence de réflexes chevillères et le seuil de perception des vibrations à l'aide d'un biothésiomètre. Les données ont été analysées dans SPSS v.25. Une analyse du chi carré et de régression logistique a été effectuée pour l'association du DPN avec l'indice de masse corporelle, le tour de taille, la tension artérielle, le type et la durée du diabète, l'âge, le sexe, l'HbA1c, les taux de LDL, les taux de cholestérol total et l'eGFR. Résultats : La fréquence de la DPN était de 84,6 % dans un échantillon de 12 485 personnes. Plus de femmes (61,1 %) souffraient de neuropathie que d'hommes (38,9 %), de même qu'un plus grand nombre de diabétiques de type 2 (91,6 %) souffraient de DPN que de type 1. L'âge moyen ± ET de la population était de 50,85 ± 11,13, la durée du diabète de 6,70 ans ± 6,70, l'IMC de 28,26 ± 4,75, l'HbA1c de 9,25 % ± 2,31 s. L'analyse de régression logistique a prédit correctement 81 % du modèle. Les facteurs ayant une association significative avec la neuropathie sensorielle périphérique en appliquant le test du Chi carré comprenaient l'IMC, le tour de taille, la durée du diabète, la néphropathie, un mauvais contrôle glycémique et l'hypertension, tandis que le LDL sérique n'a pas montré de relation positive avec la neuropathie.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié