Etindélé Sosso FA et Raouafi S
Le sommeil et le cerveau fonctionnent en étroite collaboration et sont dépendants l'un de l'autre. L'exercice physique est aujourd'hui reconnu comme un antidépresseur efficace à la fois pour la santé du cerveau et le déclin cognitif. Mais peu d'études spécifiques montrent une relation entre la combinaison de ces deux facteurs et la probabilité de développer, chez les personnes de moins de quarante ans, des troubles cognitifs tels que la pathologie mnésique, l'encodage de la mémoire et la récupération d'informations. Le but de cette étude est d'explorer comment les troubles cognitifs sont liés à la durée du sommeil et à l'exercice physique ; et si cette différence est liée aux éléments sociodémographiques que nous avons choisis. Cette étude épidémiologique cas-témoin a été menée par un questionnaire incorporant la version abrégée du test de McNair, habituellement utilisé pour détecter les plaintes cognitives. Le questionnaire comprenait également dix éléments sociodémographiques et vingt-cinq autres questions divisées en trois sections : la qualité du sommeil, le niveau d'exercice physique et le tabagisme (non étudié dans la présente étude). Nous avons recruté une centaine de participants dans des universités de Montréal, au Canada. Nos résultats ont démontré que les niveaux de stress sont comparables chez les hommes et les femmes. Plus précisément, les résultats ont montré que le manque de sommeil combiné à une activité physique insuffisante affecte radicalement le score cognitif de la mémoire, de l'attention et de la MLD. Le score de McNair indique que les performances cognitives diminuent pour tous ces paramètres. L'exercice physique et une bonne qualité de sommeil, notamment d'une durée adaptée, contribuent tous deux à une meilleure performance cognitive chez les jeunes adultes (entre 18 et 40 ans) jusqu'à la cinquantaine.