Pierre-Marie Lepr
Réponse cardio-respiratoire après un programme d'entraînement par intervalles aérobiques de 8 semaines chez des adolescents entraînés
Les études transversales fournissent des indications sur les adaptations sous-jacentes à l’entraînement. Le développement de techniques de mesure non invasives précises et fiables du volume d’éjection systolique (VS) a permis de différencier les sujets entraînés à l’endurance qui présentaient une consommation maximale d’oxygène (VO2max) plus élevée que les personnes sédentaires et modérément entraînées. En fait, il a été généralement établi que l’entraînement à l’exercice aérobique entraîne une augmentation du VS au repos mais aussi à l’intensité aérobique maximale (ou p VO2max) malgré des fréquences cardiaques de pointe (FC) similaires à l’exercice. Ainsi, les sujets entraînés à l’endurance aérobique atteignent des valeurs de débit cardiaque (DC) plus élevées que les sujets non entraînés et modérément entraînés. De plus, un VO2max élevé est également associé à un volume d’éjection systolique (VS) élevé chez les individus qui subissent une exposition chronique à l’exercice d’endurance aérobique par rapport aux sujets sédentaires.