Yossi Haleva, Ayelet Dunsky, Meron Rubinstein, Heinz Kleinöder et Joachim Mester
L'étude actuelle visait à explorer l'effet des vibrations corporelles complètes (WBV) à long terme par rapport à l'entraînement traditionnel sur la performance musculaire. Trente étudiants en éducation physique en bonne santé ont été répartis au hasard dans un groupe de vibrations (VG, n = 13), qui a suivi un programme d'entraînement par vibrations corporelles complètes avec charge externe, et un groupe traditionnel (TG, n = 17), qui a suivi le même programme d'entraînement sans charge vibratoire. L'étude comprenait des évaluations pré-test, une phase d'intervention de 4 semaines et des évaluations post-test. Pendant la phase d'intervention, le VG et le TG ont effectué trois séances d'entraînement par semaine, dont six séries de squats de 30 secondes avec des charges externes. Les évaluations comprenaient : la force musculaire isométrique maximale ; la puissance (évaluée par le Squat Jump) ; la force réactive (évaluée par le Counter-Movement Jump et le Drop Jump) ; et l'endurance musculaire. Les résultats ont révélé des améliorations significatives de toutes les variables mesurées parmi les participants du VG entre les tests pré-test et post-test (p < 0,05). Parmi les participants du TG, des différences significatives entre les tests pré et post n'ont été constatées que pour le Squat Jump et le Counter-Movement Jump (p<0,01). Une interaction significative Groupe X Temps a été constatée dans le test Drop Jump, ce qui implique une plus grande amélioration du VG après l'intervention. Les résultats suggèrent qu'il serait bénéfique pour les athlètes de s'entraîner avec WBV pour améliorer différentes composantes de la force et de la performance, plutôt que l'entraînement en résistance traditionnel, qui présente l'inconvénient d'être très spécifique et de prendre du temps.