Bernardo Neme Ide, Thiago Fernando Lourenço, René Brenzikofer et Denise Vaz Macedo
Objectif : L’objectif principal de l’étude était d’observer les réponses à un programme d’entraînement en résistance avec surcharge excentrique (EO) sur les paramètres musculaires et métaboliques déterminants pour
la performance d’entraînement en endurance.
Méthodes : Huit sujets physiquement actifs (3 femmes - âge : 23,8 ± 2,6 ans ; masse corporelle : 70,9 ± 12,7 kg ; taille : 1,6 ± 0,08 m ; % de masse grasse : 29,6 ± 4,3 ; et 5 hommes - âge : 23,8 ± 2,6 ans ; masse corporelle : 75,1
± 11,2 kg ; taille : 1,8 ± 0,1 m ; % de masse grasse : 20,0 ± 4,9) ont effectué treize séances d'EO deux fois par semaine et à 48 heures d'intervalle. Des tests de force maximale (MS), d'endurance de force (SE) et de consommation maximale d'oxygène (VO2) ont été réalisés avant le début du programme, 96 heures après la dernière séance d'entraînement (P13), sept et quatorze jours après également (7J et 14J).
Résultats : Les principaux résultats de cette étude sont que la MS a présenté des augmentations significatives (P<0,05) à tous les moments Post sans diminution significative jusqu'à 14J. Le VO2 au point de compensation respiratoire a présenté une diminution significative (P<0,05). Des augmentations significatives (P<0,05) de la masse corporelle et des circonférences des cuisses ont été observées de P7 à 14P, sans changement significatif (P<0,05) du % de graisse corporelle et des circonférences des bras.
Conclusion : Nous concluons que le programme EO induit une augmentation de la MS et se maintient jusqu'à 14 jours après l'arrêt de l'entraînement, mais la diminution du VO2 au point de compensation respiratoire ne soutient pas son application pour améliorer les performances d'entraînement en endurance.