Mondal Entaj Sk 1* , Zutshi K 2 , Dhingra M
Contexte : L'exercice et la performance réguliers peuvent entraîner des microtraumatismes, qui sont de petits dommages au muscle. La réponse inflammatoire qui en résulte peut entraîner au fil du temps la formation de tissu cicatriciel au niveau du fascia, ce qui peut à son tour entraîner un dysfonctionnement musculaire. L'auto-relâchement myofascial (SMR) et la mobilisation des tissus mous assistée par instrument (IASTM) sont deux interventions thérapeutiques manuelles populaires utilisées par les spécialistes de la réadaptation et des sciences de l'exercice.
Français : Objectif : Le but de notre étude était de comparer l'effet immédiat et aigu du SMR et de l'IASTM sur la flexibilité et la force chez les jeunes footballeurs masculins. Méthode : 27 jeunes footballeurs masculins ont été assignés au hasard à recevoir soit du SMR via un rouleau en mousse simple, soit de l'IASTM via une lame M2T. Pour comparer l'effet des interventions, les sujets ont été évalués sur des mesures de flexibilité via un test d'assise et d'allongement et un test de force par dynamomètre. Résultats : Une ANOVA à un facteur a été utilisée pour analyser les différences. Pour tester la différence entre les interventions et sur 3 évaluations, une ANOVA à parcelles divisées 3X3 avec groupe (témoin, SMR, IASTM), temps (0 min, 10 min, 20 min) et effet d'interaction (Groupe X Temps) a été utilisée. Il y avait une différence significative pour la force pendant la performance sans intervention par rapport à immédiatement après le SMR et l'IASTM (p = 0,03). Cependant, il n'y avait pas de différences significatives entre les interventions pour toutes les variables.
Conclusion : les résultats de notre étude suggèrent que le SMR et l'IASTM n'ont pas amélioré les performances physiques des jeunes footballeurs masculins, mais ils n'ont pas non plus entravé les performances. Même si les performances ne sont pas améliorées, il ne semble pas y avoir d'effets indésirables à utiliser le SMR et l'IASTM avant l'activité physique, et nous n'avons pas besoin de décourager les athlètes d'utiliser ces outils.