Matthew Kampert, Jacob E. Barkley et Bailey Lanser
L'objectif était de déterminer si, par rapport à une condition sans masque, le port d'un masque chirurgical pendant un exercice de résistance chez des individus en bonne santé justifie l'arrêt précoce de l'exercice, limite le couple de pointe ou le travail total effectué modifie la réponse physiologique ou psychologique. Nos méthodes consistaient en une conception croisée dans laquelle 20 participants ont effectué des tests de force isocinétique sur 2 jours distincts, une fois sans masque et une fois avec un masque chirurgical. Pour chaque jambe, 3 séries comprenant 5 répétitions réglées à 60° par seconde d'une extension et d'une flexion isocinétiques et concentriques du genou, suivies d'une récupération de 90 secondes. Après avoir effectué 3 séries sur la première jambe, des tests ont été mis en place pour la deuxième jambe. Les paramètres physiologiques (couple de pointe, travail total, pic de FC, saturation en oxygène, réponses psychologiques, inconfort respiratoire et taux d'effort perçu) ont été étudiés. Les résultats ont révélé que la saturation moyenne en oxygène était plus élevée avec un masque chirurgical qu'avec aucun masque 98,1 ± 0,60, 97,6 ± 0,94 respectivement (p = 0,038). De plus, les scores d'inconfort respiratoire étaient plus élevés avec un masque chirurgical, par rapport à l'absence de masque, 3,3 ± 2,41 et 2,0 ± 1,95, respectivement (p = 0,015). Aucune différence supplémentaire (t 0,202) n'a été constatée entre les conditions, avec le niveau de signification fixé pour l'étude (p < 0,05). En conclusion, le port d'un masque pendant un exercice de résistance augmente l'inconfort respiratoire, mais n'a pas d'impact négatif sur la force de pointe, la capacité d'exercice, l'effort perçu ou les mesures physiologiques de l'effort.