Journal international de recherche cardiovasculaire

Quand la taille compte : remettre en question le paradoxe de l'obésité. Analyse de 3 977 patients cardiaques et revue de la littérature

Mohamed Zeinah, Hamza El-Nady et Dumbor L Ngaage

 Quand la taille compte : remettre en question le paradoxe de l'obésité. Analyse de 3 977 patients cardiaques et revue de la littérature

Objectif : La relation entre l'obésité et les résultats chirurgicaux, y compris le « paradoxe de l'obésité » signalé, reste controversée. Nous examinons l'influence de l'obésité, telle que définie par l'OMS, sur les résultats de la chirurgie cardiaque . Méthodes : Nous avons analysé les données recueillies de manière prospective pour les patients ayant subi un pontage aorto-coronarien et/ou une valve (n = 3 977) de 2007 à 2012, et identifié six catégories d'indice de masse corporelle (IMC) de l'OMS. Nous avons étudié l'impact de l'IMC sur la mortalité et la morbidité opératoires, et effectué une revue de la littérature. Résultats : La plupart des patients (76,5 %) avaient un IMC élevé (kg/m2) : surpoids (25-29,9) 43,1 %, obésité de classe I (30-34,9) 22,9 %, obésité de classe II (35-39,9) 8,1 % et obésité de classe III ou morbide (= 40) 2,4 %. Français L'IMC idéal (18,5-24,9) constituait 22,8 % et l'IMC en sous-poids (< 18,5) 0,7 %. L'âge médian et la mortalité prédite ont diminué considérablement, tandis que la prévalence du diabète a augmenté, avec l'augmentation de l'IMC. Les extrêmes de l'IMC étaient associés à des taux plus élevés de complications respiratoires, d'hémofiltration, de longs séjours à l'hôpital et de mortalité opératoire. Les complications au niveau du site chirurgical augmentaient progressivement avec l'IMC. Après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels, les patients de poids idéal avaient la mortalité opératoire la plus faible. Par analyse multivariée, l'IMC < 18,5 kg/m2 (OR 8,60, IC à 95 % 2,35-31,49) et l'IMC = 40 kg/m2 (OR 4,56, IC à 95 % 1,18-17,65) étaient des prédicteurs indépendants de la mortalité. L'analyse de la littérature a révélé l'absence de soutien au « paradoxe de l'obésité ». Conclusion : La plupart des patients cardiaques sont en surpoids et ont des résultats comparables à ceux des patients ayant un IMC idéal. Cependant, l'insuffisance pondérale (IMC < 18,5 kg/m2) et l'obésité morbide (IMC = 40 kg/m2) augmentent indépendamment le risque de mortalité opératoire. Le « paradoxe de l'obésité » n'est pas confirmé chez les patients ayant subi une chirurgie cardiaque.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié