Smith DK, Smith LE et Blume JD
Français : Objectif : Plusieurs essais contrôlés randomisés ont comparé l'efficacité de la lidocaïne à 2 % avec épinéphrine à 1:100 000 à celle de l'articaïne à 4 % avec épinéphrine à 1:100 000. Cependant, il existe encore une incertitude quant aux probabilités de succès attendues avec diverses modalités anesthésiques qui doit être abordée dans la littérature.
Méthodes : Une recherche sur PubMed et Google a donné lieu à plus de 200 articles potentiels. 13 essais contrôlés randomisés répondaient aux critères d'éligibilité pour l'inclusion dans l'analyse. Les analyses ont comparé la lidocaïne et l'articaïne dans les dents avec et sans diagnostic de pulpite pour l'infiltration maxillaire, l'infiltration buccale mandibulaire et le bloc du nerf alvéolaire inférieur (BNI).
Résultats : L'articaïne a démontré une efficacité anesthésique supérieure quel que soit le type d'injection administrée ou l'état pulpaire. Selon le type d'injection, la probabilité estimée de succès anesthésique avec l'articaïne s'est avérée être de 9,19 points de pourcentage à 32,48 points de pourcentage supérieure à celle de la lidocaïne. Les comparaisons en faveur de l'articaïne étaient hautement significatives pour l'infiltration mandibulaire (p<0,0001) et l'infiltration maxillaire (p=0,0100). Bien que l'IANB ait presque manqué
la signification statistique (p=0,0656), l'effet estimé était d'une ampleur cliniquement significative. Implications cliniques : Une synthèse des preuves actuelles suggère que l'articaïne a une probabilité de succès plus élevée que la lidocaïne, quel que soit le type d'injection ou l'état pulpaire. En plus de la signification statistique, le taux de succès anesthésique supérieur de l'articaïne est estimé être d'une ampleur suffisante pour avoir un impact clinique significatif.