Atefeh Hajiagha Bozorgi et Samaneh Kakhki
Ces dernières années, les SERM ont suscité une grande attention en raison de l'augmentation de l'incidence du cancer du sein. Il est donc très important de comprendre comment ils se lient au récepteur des œstrogènes. D'autre part, l'inhibition des cellules cancéreuses du sein n'est pas la même pour toutes ces molécules. Comprendre comment elles inhibent les cellules cancéreuses aide à concevoir de nouveaux inhibiteurs. Ici, nous avons développé un modèle QSAR pour l'activité inhibitrice des cellules MCF-7. L'ensemble de données comprenait 159 molécules structurellement diverses et le modèle obtenu a été validé en prédisant l'inhibition de 39 composés en tant qu'ensemble externe. Le modèle développé a un pouvoir prédictif élevé caractérisé par des valeurs R et R2 de 0,87 et 0,76 respectivement. Une étude d'amarrage a également été réalisée pour obtenir la meilleure conformation pouvant se lier au récepteur. La comparaison de ces résultats montre que les éléments essentiels de l'activité inhibitrice et de la liaison au récepteur présentent une petite différence.