Journal de gestion de la biodiversité et de foresterie

La perception des agriculteurs sur les dégâts causés aux cultures agricoles par les oiseaux tisserands dans la région agricole d'Ekona, région du Sud-Ouest, Cameroun

Melle Ekane Maurice*, Nkwatoh Athanasius Fuashi, Viku Bruno Agiamte-Mbom et Tim Killian Lengha

L'effarouchement des oiseaux dans l'agriculture traditionnelle africaine est une partie importante de l'activité agricole d'une famille. Actuellement, les agriculteurs protègent leurs cultures des oiseaux avec les mêmes techniques traditionnelles utilisées depuis le début de la culture des cultures, notamment en essayant d'effrayer les oiseaux en criant, en utilisant des dispositifs bruyants tels que des canettes, des tambours ou des fouets claquants et en jetant des pierres de boue. La région du Sud-Ouest du Cameroun est connue pour son potentiel de production de produits agricoles majeurs, mais les rendements des agriculteurs sont faibles et diminuent au fil du temps en raison de certaines contraintes majeures comme le ravageur des oiseaux tisserands. Par conséquent, l'objectif de cette étude était d'évaluer les dommages aux cultures causés par la population d'oiseaux tisserands dans la zone agricole d'Ekona. La méthode de collecte des données a été effectuée à l'aide d'un questionnaire. Au total, 504 questionnaires ont été administrés aux agriculteurs. Les données de recherche ont été analysées à l'aide du chi carré et de la corrélation. Les résultats obtenus ont montré qu'il existe une relation significative entre les défis rencontrés par les agriculteurs et les attaques d'oiseaux tisserands (R2 = 0,581, P < 0,05). Français De plus, 65 % des agriculteurs ont classé les tisserands comme un ravageur régulier tandis que 37,5 % ont refusé. De plus, environ 35,3 % des répondants ont utilisé leur voix et leurs applaudissements pour repousser les tisserands, 11,8 % ont utilisé des outils comme des épouvantails et des navires bruyants, et 17,3 % ont utilisé des pierres comme méthodes pour contrôler les tisserands, environ 97,2 % des répondants ont déclaré qu'ils se sentaient parfois découragés en raison de la menace des tisserands sur leurs cultures et 2,8 % n'ont pas ressenti la même chose. En évaluant les cultures attaquées par les tisserands, les répondants ont reconnu que le maïs, les plantains et le palmier à huile étaient les cultures les plus attaquées par les tisserands avec respectivement 99,2 %, 99,2 % et 100 %, 59,5 % pour les arbres fruitiers et 1,98 % pour les tubercules. Cette enquête a révélé un grave conflit entre les agriculteurs et les tisserands et l'augmentation du rendement des agriculteurs dépend du mécanisme de protection approprié des cultures agricoles contre la population de tisserands.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié