Salma Alvi, Ishtiaq A Qazi, Anwar Baig M, Saadia Andleeb, Aashifa Yaqoob et Ch. Tahir Mehmood
Capacité de survie des microbes dégradant le polyéthylène en présence de nanoparticules de titane
La dégradation bactérienne du polyéthylène, tout comme celle des autres matières plastiques, est généralement très lente. La présence de nanoparticules de titane (TiO2) (TNP) peut accélérer la dégradation photocatalytique du polyéthylène, ce qui peut contribuer à accélérer la dégradation bactérienne. En présence de TNP, le polyéthylène est d'abord dégradé photocatalytiquement en morceaux plus petits, ce qui permet aux bactéries de dégrader initialement le polyéthylène en morceaux plus petits, ce qui permet aux TNP d'agir plus efficacement. Mais les TNP ont également un effet germicide et il est important de trouver la concentration sûre de TNP avec une toxicité minimale et une bonne activité photocatalytique. Pour identifier les souches microbiennes dégradant le polyéthylène dans le sol, à partir d'échantillons prélevés dans la décharge de plastique locale, ils ont été soumis à une coloration de Gram, à des tests biochimiques et au séquençage du gène 16s rRNA, puis testés pour la dégradation du polyéthylène sous différentes concentrations de TNP. Dans ce travail, il a été établi, par la densité optique (DO), le comptage des colonies (mesure CFU), la microscopie électronique à balayage (SEM) et la mesure de l'indice de carbonyle (IC) par FTIR, que jusqu'à une concentration de 1 %, les TNP ont un effet positif sur la dégradation des polymères. Les résultats montrent que la biodégradation du polyéthylène en présence de TNP était beaucoup plus forte que la dégradation par les TNP seuls ou la biodégradation en l'absence de TNP. Les résultats pourraient jouer un rôle important dans le développement de sacs de courses respectueux de l'environnement et d'autres produits à base de polyéthylène.
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