Jamiatul Hoer
La rage est une maladie infectieuse aiguë du système nerveux central (cerveau) causée par le virus de la rage. Elle se transmet par exposition des muqueuses à des animaux infectés, tels que les chiens, les chats, les singes et parfois d'autres espèces enragés. Les chiens étaient les animaux les plus fréquemment porteurs de la rage en Indonésie, suivis des chats et des singes. Pour soutenir un programme sans rage en Indonésie d'ici 2020, une surveillance de la rage est nécessaire pour connaître la répartition et l'augmentation des cas. L'objectif de cette étude est de fournir une image complète des cas de morsures d'animaux transmettant la rage au cours de la période 2015-2018 à l'hôpital des maladies infectieuses de Sulianti Saroso. Ce rapport a utilisé la méthode de surveillance passive et active en récupérant les données du registre de l'unité d'installation d'urgence et du système de données de l'hôpital. Les résultats ont montré que les cas de morsures d'animaux transmettant la rage de 2015 à 2018 ont augmenté tandis que la VAR utilisée a diminué. En fonction de l'âge, la plupart des cas surviennent entre 20 et 64 ans,
tant chez les hommes que chez les femmes. La plupart des types d'animaux transmettant la rage étaient des chiens. Le domicile le plus important des patients se trouve dans la région de Jakarta-Nord. Entre 2015 et 2018, le nombre de cas de morsures d'animaux transmettant la rage a augmenté et le recours à la VAR a diminué.
Les blessures par morsure d'animal chez l'homme constituent un grave problème de santé publique en raison du risque associé d'exposition au virus de la rage. Les blessures par morsure d'animal, en particulier les morsures de chien, sont des indicateurs utiles pour évaluer le risque de transmission du virus de la rage et la nécessité d'une prophylaxie post-exposition (PPE) contre la rage. La compréhension de l'épidémiologie et de la surveillance des morsures d'animaux et de la prophylaxie post-exposition contre la rage est essentielle à la mise en œuvre de la stratégie nationale d'élimination de la rage au Kenya. Nous avons cherché à décrire l'incidence des blessures par morsure d'animal chez l'homme, les caractéristiques des patients/animaux mordeurs, l'adoption de la PPE contre la rage et les facteurs associés aux incidents de morsure d'animal. Nous avons examiné les dossiers de morsures d'animaux provenant des registres de consultations externes et de vaccins antirabiques (ARV) de 17 établissements de santé de cinq comtés. Une morsure d'animal a été définie comme une inscription d'une morsure d'animal de la classe des mammifères, y compris les humains, dans les registres d'une personne de tout âge de janvier 2011 à décembre 2016. Nous avons recueilli des données démographiques et des informations sur l'adoption de la PPE. Nous avons calculé des statistiques descriptives, des rapports de cotes (RC) et un intervalle de confiance (IC) à 95 % pour examiner les facteurs associés au fait d'être un patient mordu par un animal. Nous avons également calculé l'incidence des morsures d'animaux en utilisant la population du bassin de l'établissement de santé pour l'année 2016 comme dénominateur. La prévention des morsures de chien réduirait le plus efficacement les blessures par morsure en
améliorant l'éducation en matière de santé publique chez les enfants de moins de 15 ans, en encourageant l'initiation et l'achèvement précoces du PEP, le développement et la mise en œuvre de programmes éducatifs sur la possession responsable de chiens et le comportement animal, ainsi qu'en améliorant les liens entre la santé humaine et vétérinaire. La rage est une maladie virale qui se transmet à l'homme par contact avec les animaux et est donc classée comme une maladie zoonotique. La rage a le plus grand impact sur les populations asiatiques et africaines et provoque environ 59 000 décès chaque année dans le monde. Les morsures de chien sont la source la plus courante de transmission de la rage et de décès humains dus à la maladie. Les jeunes enfants sont
particulièrement susceptibles d'entrer en contact avec le virus de la rage à la suite d'un contact avec des animaux infectés. Un vaccin contre la rage est disponible pour être administré après une exposition suspectée au virus, par exemple après une morsure d'animal. Depuis l'introduction du vaccin, le nombre de décès dus à la rage n'a cessé de diminuer chaque année. Dans le monde, plus de 15 millions de personnes sont vaccinées après avoir été mordues par des animaux suspectés d'être porteurs du virus de la rage, ce qui devrait permettre de sauver des centaines de milliers de vies chaque année.