Journal sur la santé, les problèmes et les soins des femmes

Séroépidémiologie et facteurs de risque associés à l'infection à Toxoplama gondii chez les femmes enceintes fréquentant les cliniques prénatales de l'hôpital de l'amitié sino-gabonaise de Franceville, au sud-est du Gabo

Ulrick Nzamba3, Thiéry Ndong Mba1,2*, Arnaud Brice Pambo Pambo4 , Cédric Sima Obiang2 , Hilaire Moundounga Kenguele1 , Cyrille Bisseye1 et Patrick Mickala1,4

Contexte : Généralement asymptomatique chez les individus pseudo-sains, l'infection à Toxoplama gondii peut entraîner de graves complications pathologiques chez les femmes enceintes et leurs fœtus, ainsi que chez les patients immunodéprimés. Cette étude a été menée pour étudier la séroépidémiologie et les facteurs de risque associés à cette infection chez les femmes enceintes fréquentant les consultations prénatales de l'hôpital de l'amitié sino-gabonaise de Franceville.

Patients et méthodes : Cette étude rétrospective transversale descriptive a été réalisée à partir de la consultation de dossiers sélectionnés aléatoirement et des résultats des tests de dépistage de Toxoplasma gondii chez les femmes enceintes fréquentant les consultations prénatales du 03 janvier au 28 novembre 2022 à l'hôpital de l'amitié sino-gabonaise de Franceville. Les informations sociodémographiques et les données obstétricales des femmes enceintes ont été collectées et analysées à l'aide du logiciel R version 4.2.1 et les résultats ont été considérés comme significatifs pour une valeur de p≤0,05.

Résultats : Un total de 260 dossiers et résultats de tests pour la détection de Toxoplasma gondii chez des femmes enceintes fréquentant les consultations prénatales de l'hôpital de l'amitié sino-gabonaise de Franceville du 03 janvier au 28 novembre 2022 ont été triés et enregistrés pour cette étude. Avec un âge moyen de 30 ± 7,38 ans, 67 cas se sont révélés positifs pour les anticorps anti- Toxoplasma gondii (IgG et/ou IgM), indiquant une séroprévalence globale de 25,77 % (67/260 ; IC à 95 % ; [0,21-0,32]). Alors que les anticorps IgG contre Toxoplasma gondii ont été détectés chez 23,85 % (62/260) des femmes enceintes, 1,92 % (5/260) étaient positifs pour les IgM. Être âgé de 31 à 40 ans (Odds Ratio=4,58 ; IC95% [2,52 ; 8,32], p<0,001*) et de 41 à 43 ans (Odds Ratio=0,24 ; IC95%[0,05 ; 1,05], p=0,040*), être célibataire (Odds Ratio brut=6,12. IC95% [3,13 ; 11,9], p<0,001*), avoir un niveau d'éducation primaire (Odds Ratio brut=4,57 ; IC95% [2,53-8,26], p<0,001*), être commerçant (Odds Ratio brut=2,93 ; IC95% [1,51 ; 5,68], p=0,000*), ou être femme au foyer (Odds Ratio brut=0,24 ; Français 95 % IC [0,11 ; 0,52], p < 0,001*), vivre dans une zone rurale (rapport de cotes brut = 3,02 ; IC à 95 % [0,54 ; 5,1], p = 0,001*), avoir entre 2 et 3 grossesses (rapport de cotes brut = 2,62 ; IC à 95 % [1,4 ; 4,63], p = 0,000*) et être au premier trimestre d'une nouvelle grossesse (rapport de cotes brut = 2,55 ; IC à 95 % [1,25 ; 4,83], p = 0,003*), étaient des prédicteurs significatifs de la séroprévalence de Toxoplasma gondii chez les femmes enceintes étudiées.

Conclusion : Le taux de séroprévalence global de l’infection à Toxoplasma gondii chez les femmes enceintes dans la présente étude était de 25,77 %. Ce taux relativement élevé était significativement associé à un certain nombre de caractéristiques sociodémographiques. Il serait donc important de garantir des soins de santé maternelle et une éducation sanitaire de qualité aux femmes enceintes aussi bien en milieu urbain que rural au Gabon. Cela permettrait de réduire la prévalence ou de prévenir l’infection à Toxoplasma gondii dans la population.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié