Journal de gestion de la biodiversité et de foresterie

Nommer les plantes exotiques envahissantes dans les langues autochtones : étude de cas du KwaZulu-Natal, Afrique du Sud

Bheka J. Nxele, Bheki A. Mdletshe, Bheka EB Memela, Menzi M. Nxumalo, Hlobisile J. Sithole, Phakamani J. Mlaba, Khulekani Nhleko, Zukiswa Zulu, Lindelani Zuke, Sanelo Mchunu, Mthobisi Hadebe et Nomzamo A Mncube

La propagation des plantes exotiques envahissantes (PAE) dans les pays non seulement dilue la richesse de la biodiversité indigène et dégrade l'intégrité environnementale des environnements locaux, mais elle menace également les moyens de subsistance des humains. Bien qu'aucune étude n'ait été menée sur la relation entre les PAE et les connaissances indigènes sur les plantes, les contributeurs soupçonnent que les PAE pourraient avoir des impacts négatifs sur l'application culturelle des plantes indigènes, plus particulièrement dans le cas de l'utilisation des plantes médicinales. Dans la province du KwaZulu-Natal (KZN), en Afrique du Sud, où l'on trouve principalement des locuteurs d'isiZulu, l'utilisation des plantes pour divers bienfaits humains est encore relativement élevée. Les plantes sont utilisées pour de nombreuses raisons, notamment la médecine traditionnelle, l'alimentation, l'abri et les rituels culturels tels que lors des cérémonies d'enterrement des membres de la famille. Dans certaines parties du KZN, lorsqu'une personne est enterrée, une rangée de bûches de taille moyenne d'acacia noir (Acacia mearnsii) est placée sur le dessus du cercueil pour empêcher la terre de s'accumuler directement sur le dessus du cercueil. Les guérisseurs traditionnels dépendent fortement de certaines plantes pour atteindre leurs différents objectifs et cela inclut désormais les PAE. Traditionnellement, ils utilisent des plantes indigènes, connues sous leur nom commun isiZulu, mais avec l’afflux d’IAP, la confusion entre les plantes indigènes et exotiques s’est installée. Dans certains cas, une plante indigène et une plante exotique qui se ressemblent partagent désormais le même nom commun isiZulu. Par ailleurs, il y a confusion lorsqu’on doit collecter une plante indigène mais qu’on ne peut pas faire la différence entre elle et une IAP similaire, qui n’a peut-être pas de nom commun isiZulu (dans ce cas, peu importe que l’IAP ait un nom commun isiZulu ou non). Des problèmes supplémentaires surviennent lorsque l’intention est de propager une espèce indigène et qu’une IAP finit par être propagée involontairement. De plus, lorsque les plantes indigènes ont été surexploitées et sont devenues rares, le passage à une IAP qui ressemble à la plante indigène rare devient une option. Pour aggraver les choses, lorsque le processus de dénomination des IAP n’est pas réglementé, on leur donne des noms attrayants et positifs qui pourraient involontairement créer l’impression que « ces plantes sont bonnes ». L’intention de cet article était donc :
a) Plaider en faveur de la dénomination des IAP dans les langues autochtones et pour que le processus de dénomination soit structuré et réglementé,
b) Suggérer systématiquement des noms pour certaines des IAP dominantes dans la municipalité d'eThekwini, province du KZN en Afrique du Sud, à titre d'étude de cas,
c) Examiner les noms communs isiZulu existants de certaines IAP pour s'assurer que ces noms ne soient pas confondus avec ceux des plantes indigènes (NB : certains noms communs anglais des IAP doivent également être revus !) ;
d) Plaider pour que les IAP reçoivent des noms négatifs et enfin,
e) Faciliter le processus de dénomination et l'adoption de noms communs isiZulu pour les IAP.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié