Journal de gestion de la biodiversité et de foresterie

Gravité des blessures causées par les attaques d'animaux sauvages sur les humains à proximité du parc national de Chitwan, au Népal

Thakur Silwal, Jaromir Kolejka et Ram P Sharma

La plupart des études menées jusqu'à présent sur les attaques d'animaux sauvages sur les humains se sont concentrées de manière disproportionnée sur les attaques mortelles, mais une exploration plus approfondie est nécessaire pour comprendre d'autres degrés de gravité des blessures (mineures, graves, mortelles). Cet article se concentre sur l'évaluation de l'étendue des blessures causées par des attaques d' animaux sauvages sur des humains à proximité du parc national de Chitwan (CNP) au Népal pour une période comprise entre 2003 et 2013. Dans les environs de ce parc, les gens souffrent des attaques de divers animaux sauvages tels que le rhinocéros (Rhinoceros unicornis), le tigre (Panthera tigris), l'ours lippu (Melursus ursinus), l'éléphant (Elephas maximus) et le sanglier (Sus scrofa). Nous avons utilisé des données recueillies lors de discussions de groupe (n = 33), d'entretiens avec des parties prenantes clés (n = 36), d'observations sur le terrain et d'une enquête par questionnaire auprès des ménages (n = 329). Nos résultats ont montré que les attaques d'animaux sauvages étaient significativement corrélées à l'environnement du site, à la saison, au sexe, à l'âge, à la sensibilisation et aux activités des victimes. Français La gravité des blessures était significativement corrélée à l'espèce animale attaquante (p<0,0001). Les cas mortels se sont produits chez 1 personne sur 3, et les autres ont souffert de blessures légères à graves. En moyenne, 30 attaques se sont produites chaque année. La plupart des décès ont été causés par des attaques d'éléphants (68 %), suivies par des attaques de tigres (57 %), de rhinocéros (29 %), d'ours (4 %) et de sangliers (4 %). La plupart des décès (84 %) se sont produits sur les lieux de l'incident, où certaines victimes ont dû perdre la vie en raison du retard des secours. Les victimes ont été confrontées à des problèmes physiques, psychologiques et économiques très graves. Les schémas des attaques étaient significativement inégaux au fil des mois (p<0,001). Les personnes sans instruction, les pêcheurs et les cueilleurs de ressources forestières ont subi plus d'attaques mortelles que les autres. Nous suggérons de sensibiliser la population locale au comportement spécifique des espèces d'animaux attaquants. Le centre médical de traumatologie devrait être établi à proximité du CNP et les centres médicaux locaux existants devraient être modernisés pour le traitement immédiat des victimes.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié