Hridaya Shanker Singh
Français Les études sur la biodiversité des helminthes (à l'exception des Monogènes) en Inde ont commencé à partir du milieu du 20e siècle par des helminthologues venus dans ce pays en mission médicale ou militaire en provenance de pays étrangers. En ce qui concerne les études de biodiversité liées aux Monogènes indiens, elles ont également commencé dans les années 1940 par des chercheurs comme - Chauhan, Thapar, Jain, Unnithan, Gupta (SP), Gupta (NK), Agarwal (GP), Ramalingam, Tripathi, Gussev etc. Récemment, Pandey et Agrawal ont compilé un compte rendu complet des espèces de Monogènes connues en Inde qui est estimé à environ 300, ce qui est loin d'être complet. Le sous-continent indien est doté de cinq grands systèmes fluviaux de l'Inde, à savoir, les systèmes fluviaux du Gange, du Brahmapoutre, de l'Indus, de la côte Est et de la côte Ouest. Ces fleuves sont longs et sont en outre alimentés par de nombreux affluents importants. De plus, de nombreuses petites rivières saisonnières et pérennes contribuent également à ces systèmes fluviaux séparément. Le chercheur est activement engagé dans l'étude des Monogènes d'eau douce depuis 1980. La présente étude révèle qu'environ 35,45 % des poissons ont jusqu'à présent été étudiés pour une infection par les Monogènes en général et qu'il en reste encore 74 % qui ne sont pas examinés. Les parasites helminthes, en particulier les Monogènes, entraînent des pertes plus importantes en raison de leur cycle biologique direct, qui peut être complété facilement dans un système fermé de pisciculture. Si nous nous en tenons à la règle d'un hôte par parasite, il existe un très grand écart en ce qui concerne l'état de nos connaissances liées à la biodiversité des Monogènes d'eau douce. Il ressort clairement de la présente étude qu'il reste beaucoup à faire sur ce groupe en Inde avec de nouveaux outils, notamment des études moléculaires