Levente Gyori
L’étude, publiée dans le Journal of Neuroscience, a exposé 249 acteurs de 18 à 88 ans à une série d’extraits de films dont la valence émotionnelle était positive (par exemple, un bébé qui rit), neutre (par exemple, des chutes de pluie) ou négative (par exemple, des images du génocide rwandais). Les acteurs de l’étude ont été recrutés parmi l’échantillon de Cancans (The Cambridge Centre for Aging and Neuroscience), un échantillon équilibré de la population britannique qui devrait également représenter la population australienne. On a demandé aux acteurs de simplement regarder les clips et de laisser toute réponse émotionnelle surgir naturellement ou, pendant la moitié des clips négatifs, de réduire laborieusement tout sentiment négatif indésirable ou pénible en recadrant le contenu négatif. Dernièrement, on a demandé aux acteurs d’enregistrer l’ampleur des réponses positives et négatives sur une échelle et également, sur une échelle séparée, de signaler leur succès perçu à réguler leur réponse émotionnelle. Les expérimentateurs ont constaté qu’avec l’âge, les acteurs répondaient de manière plus appréciative aux stimulants émotionnels et neutres et étaient mieux à même de recadrer de manière appréciative une expérience négative en une expérience positive.