Beverly Lyles
Contexte : La théorie IPBN (neurobiologie interpersonnelle) présente une image de la neurodéconnexion dans le cerveau qui conduit au développement du TSPT après un traumatisme et est à la base d'autres troubles, notamment le TSA (trouble du spectre autistique). Certaines études sur la musique comme stimulation de la neurointégration ont montré une amélioration du traitement sensoriel, mais à ce jour, il n'y a pas eu d'étude formelle sur le fredonnement pour la neurointégration. Méthodologie : Des adultes avec et sans TSA ont participé à des exercices via une vidéo sur un site Web pour déterminer la « vibration ressentie » et la capacité à diriger les vibrations dans tout le corps en réponse à la musique et au fredonnement. Des questionnaires ont déterminé la réponse vagale, les réponses émotionnelles et comportementales avant et après les essais. Une réplication à deux facteurs ANOVA a été utilisée. Résultats : Chaque participant a participé à cinq jours d'écoute de musique, suivis de cinq jours de respiration en deux parties avec fredonnement. Les résultats de l'ANOVA ont montré que les personnes atteintes de TSA écoutaient par conduction osseuse plus que par l'audition du conduit auditif, tandis que celles sans TSA écoutaient par les deux voies. Les données du questionnaire ont montré des changements dans les deux groupes. Les personnes atteintes de TSA ont commencé à entendre des sons aigus, associés à l'écoute par la poitrine, le cou et la tête, tandis que les personnes sans TSA ont commencé à ressentir des sons plus graves dans le corps en réponse à l'essai de bourdonnement. Conclusion : Le bourdonnement peut fournir une neurostimulation plus ciblée et une intégration des voies sensorielles à la fois pour les personnes atteintes de TSA et pour celles sans TSA. L'intégration des deux voies auditives peut contourner le biais en faveur du traitement des menaces chez les personnes atteintes de TSA, permettant un traitement sensoriel et une participation sociale plus complets.