Neeli Uma Jyothi, Shaik Faizanali, Mounica Bollu
Contexte : De nombreux cliniciens et chercheurs pensent que le « besoin impérieux » d’une substance pouvant être consommée est un phénomène central lié à la dépendance. Le besoin impérieux d’alcool semble être intimement lié à la perte de contrôle sur la consommation et à la consommation compulsive d’alcool .
Objectif : Comparer les scores de l'échelle de consommation obsessionnelle compulsive d'alcool avec l'échelle visuelle analogique, le questionnaire sur la gravité de la dépendance à l'alcool et l'indice de gravité de la dépendance.
Matériel et méthodes : L'étude a été menée auprès de patients alphabétisés répondant aux critères DCR-ICD-10 du syndrome de dépendance à l'alcool. Ils devaient avoir consommé de l'alcool quotidiennement jusqu'à une semaine auparavant et devaient consommer au moins 6 boissons standard par jour au cours du dernier mois.
Les instruments utilisés dans cette étude étaient l'échelle de consommation obsessionnelle compulsive d'alcool (OCDS), le questionnaire sur la gravité de la dépendance à l'alcool (SADQ), l'indice de gravité de la dépendance (ASI), l'échelle visuelle analogique (VAS), le mini-examen de l'état mental (MMSE) et la méthode de la chronologie (TL).
Français : Résultat : Parmi 40 patients, l'âge moyen de ces patients était de 38 ans (38,55+9,60). 95 % d'entre eux étaient hindous et 5 % chrétiens. 82,5 % étaient mariés. 50 % des patients avaient un revenu compris entre 15 000 et 20 000 roupies par mois. La matrice de corrélation des variables OCDS (OCDS-T, OCDS-O, OCDS-C), ASI-A, SADQ, variables VAS (G, F, I) et TL sur les quatre suivis a été mesurée. Toutes les corrélations étaient positives et significatives à p<0,001. Le score total de l'échelle de consommation obsessionnelle compulsive d'alcool dans 2 groupes de résultats de consommation d'alcool pendant la période de traitement de 8 semaines a été observé dans lequel il y a une différence entre les deux groupes de patients au départ, c'est-à-dire que le groupe abstinent avait un score inférieur à celui du groupe de rechute. Cette différence a été systématiquement observée entre les groupes sur toute la période de suivi.
Conclusion : L'envie de rechuter était plus élevée chez les personnes ayant rechuté que chez celles n'ayant pas rechuté. L'envie de rechuter prédisait une consommation élevée d'alcool et un indice de gravité élevé au départ et tout au long du suivi.