Revue internationale de santé mentale et de psychiatrie

Satisfaction subjective des relations familiales chez les patients hospitalisés diagnostiqués avec une schizophrénie à Guangzhou, Chine

Yinjia Zheng, Robert Rosenheck, Somaia Mohamed, Bin Sun, Yanling Zhou, Yuping Ning, Jian Long et Hongbo He

Objectif : Bien que les relations avec les soignants soient une caractéristique reconnue du rétablissement des personnes atteintes de schizophrénie , la satisfaction subjective à l’égard des relations familiales et non familiales individuelles n’a pas été étudiée systématiquement et les facteurs associés à une plus grande satisfaction relationnelle n’ont pas été identifiés.

Méthodes : Quatre-vingt-quatre patients schizophrènes hospitalisés ont été évalués à l'aide de l'échelle d'implication familiale/sociale (FSIS) qui identifie la satisfaction des patients à l'égard de leurs relations avec les personnes avec lesquelles ils ont eu des contacts au moins une fois au cours de l'année précédant l'hospitalisation. La détresse psychologique générale a été évaluée à l'aide du Brief Symptom Inventory (BSI) et la qualité de vie liée à la santé à l'aide des échelles de composantes physiques et mentales du Short-Form Health Survey (SF-12) en 12 points . Une analyse de régression à modèle mixte a été utilisée pour identifier les corrélats de la satisfaction à l'égard des relations.

Résultats : Les patients ont identifié en moyenne 4,6 SD = 2,1) relations dont 45 % étaient des parents au premier degré, 36,3 % étaient des parents au deuxième degré, 6,8 % étaient des parents au troisième degré et 18 % étaient des aidants non apparentés. L'analyse du modèle mixte a montré que le nombre total d'aidants familiaux était significativement lié au niveau de satisfaction dans toutes les relations. La proximité des relations, la qualité de vie subjective globale, la fréquence des contacts avec les relations et la détresse subjective n'étaient pas significativement liées à la satisfaction relationnelle.

Conclusions : Il s’agit de la première étude à examiner de manière exhaustive la satisfaction subjective des relations sociales chez les patients atteints de schizophrénie aiguë. Le fait que le nombre de relations soit le seul corrélat indépendant de la satisfaction globale des relations suggère qu’une plus grande satisfaction des relations est associée à des réseaux plus vastes et que des interventions visant à élargir les réseaux relationnels peuvent être justifiées.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié