Bakul F et Karmaker C
Contexte : Le nouveau coronavirus a fait des ravages dans tous les secteurs de la vie, et le secteur de l'éducation a été confronté à une part importante de ses effets. Il est difficile de supposer quoi que ce soit sur l'avenir, car l'ensemble du scénario est un exemple d'incertitude. Objectif : La présente étude visait à examiner la relation entre la régulation des émotions et le soutien interpersonnel/social perçu avec la propension à la réflexion sur l'avenir des étudiants universitaires de premier cycle. En outre, l'étude a examiné s'ils servent de prédicteurs de la réflexion sur l'avenir en ces temps non conventionnels de pandémie. Conception : Au total, 319 étudiants universitaires vivant dans différents districts du Bangladesh ont participé à une enquête en ligne et ont rempli des mesures de réflexion sur l'avenir, de soutien interpersonnel et de stratégies de régulation des émotions. Résultats : Les résultats ont indiqué que la réévaluation cognitive était négativement et la suppression expressive était positivement corrélée à la réflexion sur l'avenir pessimiste et répétitive et que les deux techniques en étaient des prédicteurs significatifs. Dans le cas du soutien interpersonnel perçu, les résultats ont démontré que le soutien tangible avait une association négative avec la réflexion sur l'avenir pessimiste et jouait également un rôle important dans sa prédiction. Les résultats ont également montré que le modèle de régression peut expliquer 14,5 % des variances dans la pensée pessimiste répétitive sur l'avenir. Cependant, les deux autres types de pensée sur l'avenir (la pensée répétitive sur les objectifs futurs et la pensée positive sur l'avenir) n'ont pas exprimé d'association significative avec ces deux variables. Conclusion : Les résultats de la présente recherche ont fourni des indications sur l'importance d'utiliser la stratégie de réévaluation cognitive et de disposer d'un soutien interpersonnel tangible pour contrôler l'émergence de pensées négatives sur l'avenir en cas de crise.