Revue internationale de santé mentale et de psychiatrie

Effets de la thalassémie infantile sur la santé mentale de leurs soignants

Faizan-UL-Haq, Muhammad Mannan Ali Khan, Uzair Yaqoob, Javeryah Rafiq Sheikh, Osama Salam et Ujala Zubair

Objectif : Trouver l’effet de la santé mentale chez les soignants d’enfants thalassémiques et le comparer à celui des enfants normaux.

Méthodologie : Dans cette étude cas-témoins menée au National Institute of Child Health d'octobre à novembre 2016, le groupe de cas était composé de soignants de 60 thalassémiques et le groupe témoin était composé de soignants de 60 non-thalassémiques. Seuls les soignants d'enfants thalassémiques ont été inclus tandis que les soignants d'enfants atteints d'autres troubles sanguins ont été exclus. Un questionnaire validé avec 2 échelles a été utilisé. Les données ont été saisies dans Excel 2010 et analysées via SPSS-19. Les fréquences, les pourcentages, l'intervalle de confiance et les valeurs de p ont été rapportés pour les variables catégorielles. Les variables ont été croisées avec leurs échelles PHQ-9 (questionnaire de santé du patient-9) et GAD-7 (trouble d'anxiété généralisée-7) pour découvrir leurs associations. Une valeur de p de 0,05 a été considérée comme statistiquement
significative.

Français : Résultat : Dans le groupe de soignants, la majorité étaient des mères. 75 % avaient des mariages consanguins. 85 % des soignants avaient un emploi et 30 % souffraient d'une maladie. 16,7 % ont signalé un changement dans leur maladie. 61,7 % des soignants recevaient un soutien familial et 63,3 % un soutien social. 15 % des soignants avaient des problèmes personnels. Lors de l'application du PHQ-9 aux soignants, la majorité se situait dans la catégorie de la dépression légère. En appliquant le score GAD-7, 36,7 % souffraient d'anxiété légère. Dans le groupe témoin de soignants, la plupart étaient également leurs mères. 5 % avaient un emploi et 35 % souffraient de maladie(s). 15 % de ceux qui avaient une maladie quelconque ont signalé un changement dans leur santé. 93,3 % du groupe témoin bénéficiaient du soutien familial et 85 % du soutien social. Lorsque nous avons appliqué le score PHQ-9 à ces soignants, 61,7 % d'entre eux se sont révélés être légèrement dépressifs. Après l'application du score GAD-7, nous avons constaté que la moitié d'entre eux n'avaient aucune anxiété. La majorité des deux groupes appartenaient à la catégorie des moins de 5 ans. Près de la moitié des enfants avaient des antécédents familiaux de thalassémie. 51,7 % ont leurs séances de transfusion deux fois par mois. La majorité a été diagnostiquée dans un hôpital de soins tertiaires dans les 6 à 12 mois. Certaines variables importantes ont été identifiées comme étant le sexe du soignant, l'emploi du soignant, l'état de santé du soignant et les changements de santé du soignant.

Conclusion : L’étude conclut que les personnes qui s’occupent d’enfants thalassémiques ont une incidence plus élevée de dépression et d’anxiété que celles qui s’occupent d’enfants non thalassémiques. Les prestataires de soins de santé et la société peuvent jouer leur rôle pour aider ces parents à faire face au stress parental.

Avertissement: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été examiné ni vérifié